Le portail nord de l’église

Le prétendant au trône du Portugal, Dom Antonio, donne l’ordre de faire ériger une belle église en style renaissance avec des arc en anse de panier, des pilastres, des colonnes cannelées, des chapiteaux décorées etc. Cette église est achevée en 1603.

La façade de l’église

Quand le cardinal de Richelieu achète en 1633 le plus beau château de Rueil, le château du Val, il ordonne à son architecte en chef, Jacques Lemercier d’ajouter à l’église un fronton digne de son époque qui est entrée dans le classicisme baroque.

Le vitrail de la Vierge

Nous sommes devant le vitrail du transept Nord, place habituelle de marie, aboutissement de l’ancien testament et lien avec le nouveau. La verrière se lit de base en haut et les cinq premières scènes présentent l’enfance de Marie, majoritairement d’après le proto Évangile de Jacques, un apocryphe du deuxième siècle qui s’inspire librement du livre de Samuel entre autres.

Le vitrail des actes des apôtres

Nous sommes au transept sud, du côté de la lumière C’est le vitrail des actes, des apôtres, la contagion de la bonne nouvelle dans l’empire romain, avec deux acteurs principaux Pierre et Paul.

Le vitrail de Sainte Geneviève

Avant de quitter l’église, au-dessus de Notre-Dame de Lourdes, on peut admirer le grand vitrail de Sainte-Geneviève, née à Nanterre vers l’an 422, et patronne du diocèse et de Paris.

Le vitrail du Baptême du Christ

En entrant dans l’église à gauche, juste au-dessus des fonds baptismaux, le grand vitrage du baptême du Christ, rappelle que grâce à Jésus, tous les hommes peuvent devenir fils bien-aimés du père éternel.

Les vitraux des œuvres de miséricorde

Quand on avance dans chaque bas-côté, à droite ou à gauche de la nef, ce sont les 14 œuvres de miséricorde selon la tradition du Moyen Âge ou l’enseignement de Saint-Thomas d’Aquin.

1re partie

2ème partie

Films : Œuvres de miséricorde

Le tombeau de Joséphine

En 1814, trois jours après sa mort à la Malmaison, le 2 juin, a lieu l’inhumation de Jo dans l’église. Dans son acte d’inhumation, le curé la rajeunit de 5 ans, elle continue à garder son titre d’impératrice, après son divorce de Napoléon Bonaparte.

Le cénotaphe de la Reine Hortense

Fin 1837, arrive le corps de la reine Hortense, morte le 5 octobre à Arenenberg. Le convoi funéraire arrive le 19 novembre. Le 11 janvier a lieu la cérémonie en grand pompe. En 1846 est inauguré officiellement le monument que Louis Bonaparte avait demandé à Lorenzo Bartolini.

Le bas-relief de la descente de la croix

En 1828, M. Hagermann démolit la chapelle qui existait au sein du château de la Malmaison, et fait don du bas-relief de l’autel à l’église de Rueil. Ce bas-relief a été acheté par Napoléon en 1805 pour l’autel de l’église.

Le buffet d’orgue et son histoire

Le buffet a été construit en 1496. Il provient  de l’orgue de Santa Maria Novella à Florence en Italie. C’est le sculpteur et architecte Baccio d’Agnolo, dit le Baglione qui s’en est chargé.

Cet ouvrage de bois sculpté doré, est décoré d’écussons, de cornes d’abondance, de guirlandes et de fleurs de tournesol.

L’orgue Cavaillé-Coll

Pour aménager le buffet qui vient de Florence l’empereur Napoléon III, petit-fils de Joséphine commande un nouvel orgue auprès de l’un des facteurs d’orgue les plus prisés de l’époque, Aristide Cavaillé-Coll.