Par le père Baudoin Tournemine
Pour approfondir le sens de l’Avent, particulièrement adapté à notre époque si craintive de lendemains alarmants, j’emprunte de nombreux commentaires entendus et lus deci-delà, l’esprit n’appartenant à personne.
Et si nous allions vers le dernier Noël de notre histoire ?
Plusieurs catastrophes annoncées vont dans ce sens : écologique, démographique, économique, politique, etc…
Point n’est besoin d’en faire la liste ; l’heure ne semble plus être aux lendemains qui chantent,
aux « années glorieuses »…
Que peut-on encore espérer ? Les jeunes aussi posent la question. Le temps de l’Avent a pour vocation d’y répondre, au risque de se retrouver sur la paille de la crèche ; le chrétien – lui – doit prendre ce risque…
Si l’Avent est présenté comme un calendrier pour enfants où chaque fenêtre offre un chocolat secret : c’est raté !
car : éduquer notre espérance, apprendre la patience, savoir attendre, consulter les prophètes de la Bonne Nouvelle des fins dernières : voilà les bienfaits de l’Avent !
Alors, au travail ! sans lequel, pas de JOIE possible…
En cette fin d’année, « faisons mémoire de l’avenir. » Saint Paul VI.
Cette fin n’est pas la FIN ; notre durée importe peu : Jésus vient après les douleurs de l’enfantement.
Le combat dure « un jour », c’est-à-dire « chaque jour » confie un sage ermite.
Petit, j’étais une promesse
Jeune, je suis le dynamisme
Mûr, je mets en œuvre
Vieux, j’accomplis.
Bref, en route, vite, pour à Noël être un cadeau !