Par le Père Antoine VAIRON
Pour certains d’entre vous, cette appellation est familière et synonyme de beaux souvenirs et de riches moments partagés. Pour certains jeunes, elle remet des images plein les yeux, et il y en a parmi eux qui pensent déjà ressortir les plans de leur caisse à savon de l’édition 2019, bien décidés à y apporter les améliorations nécessaires et à se lancer dans sa construction, dès que l’événement sera confirmé pour 2022 !
Pour d’autres, l’appellation est nouvelle, bien qu’ils reconnaissent peut-être le logo pour l’avoir aperçu à plus d’une occasion sur un sweat ou un t-shirt sans bien savoir d’où il venait.
La « semaine de la joie », c’est cette initiative que nous avons lancée à Rueil d’une grande semaine missionnaire remplie d’occasions de prière, de rencontres, de temps de témoignage.
Certes, c’est toute l’activité de l’Eglise qui est par essence missionnaire et appelée à l’être toujours davantage. Car si c’est bien la vie du Christ qui passe dans nos activités, et son Esprit-Saint qui nous anime lorsque nous y participons, alors les personnes peuvent être touchées et la Foi devient contagieuse. De même, l’action caritative de l’Eglise, multiforme, qu’elle soit organisée par les mouvements ou associations, ou vécue par les baptisés dans leur générosité ordinaire pour les autres, est missionnaire. Car c’est bien la charité du Christ qui est à l’œuvre à travers nous.
Mais il reste que nous avons goûté, lors des deux premières éditions, combien il est bénéfique d’organiser une telle semaine, comme si nous allumions un grand projecteur pour y placer tant d’activités qui font la richesse de notre vie paroissiale et qui deviennent alors plus accessibles pour les personnes qui nous entourent.
Est-il pertinent de se lancer dans les préparatifs d’une telle semaine, alors même que l’actualité de ces jours-ci nous montre que nous ne sommes pas sortis des contraintes de la période du Covid ?
En fait, ce contexte que nous vivons depuis des mois ne fait que renforcer la pertinence et notre désir d’initier de nouveau cette semaine. Les conversations que nous avons les uns et les autres autour de nous montrent combien nos concitoyens ont besoin d’un souffle d’Espérance, nos jeunes ont besoin d’événements lumineux et les personnes en quête de sens attendent, parfois sans bien le savoir, une lumière que Dieu seul peut leur donner dans le Christ.
A nous de raconter comment notre Foi en Jésus Bon Berger, qui prend soin de nous et nous sauve du péché, est un phare qui nous guide en période de grisaille, combien elle est un stimulant pour relancer sans cesse notre créativité, combien elle est une ressource inépuisable pour maintenir notre énergie et notre persévérance pour toutes les tâches du temps présent.
Donc oui, nous avons le désir de nous offrir une telle semaine, et de l’offrir aux rueillois, puisque c’est vers eux que Jésus nous envoie sans cesse ! Commencez donc par lire en page 3 comment nous nous mettons en route.