Quelle chance… des confessions !
Père Antoine Vairon
Se laisser toucher par la tendresse de Dieu. Rejoindre le regard de bienveillance qu’Il pose sur nous, malgré tous nos ‘ratés’, nos imperfections. Et, grâce à ce regard de bienveillance, accepter de faire la vérité de notre vie ; nous laisser recentrer sur notre vocation profonde. Confesser simplement, humblement nos péchés. Permettre à Jésus d’être sauveur pour nous. Accepter que son offrande d’amour sur la croix aille jusqu’au bout de ce pour quoi Il a accepté de la vivre : le pardon enfin offert à une personne bien concrète, après avoir été acquis à si grand prix. Et, alors, entendre cette bouleversante parole de Miséricorde « je te pardonne tous tes péchés, va en paix ». Par là même, être renouvelé dans la grâce de notre baptême, restauré dans notre dignité de fille ou fils bien-aimé du Père éternel.
Comme c’est beau ! C’est prodigieusement beau. Si on réalisait vraiment à quel point c’est beau ! En fait, c’est la Confession, le sacrement de la Réconciliation. Cette merveille se produit chaque fois qu’un baptisé a la simplicité et l’humilité de venir placer sa vie au contact de l’amour offert, de l’amour sauveur du Christ dans ce sacrement.
Et nous en sommes réunifiés, réconfortés, libérés, délivrés…
Lorsque c’est offert, comment passer à côté ? Nos craintes et nos objections tiennent-elles encore lorsque qu’elles sont placées dans la lumière de ce qui est véritablement donné, célébré là ?
Noël approche, tous les prêtres de la paroisse ont bloqué dans leur programme la possibilité de se rendre présents pendant des heures pour offrir ce sacrement dont ils sont les serviteurs (et, eux aussi, les bénéficiaires lorsqu’ils l’accueillent pour eux-mêmes auprès d’un frère prêtre !). Des serviteurs émerveillés, des serviteurs toujours dépassés par la grandeur de ce qui s’opère là, ce don de Dieu qui passe par eux mais qui est bien plus grand qu’eux.
La possibilité de se confesser va être largement offerte les 18 et 20 décembre (voir ci-dessous). Comment passer à côté ? Et également prendre une vraie pause de prière en venant dans l’église pour méditer la Parole, réfléchir et Adorer.
Il suffit qu’en lisant ces lignes vous vous disiez : « je veux être bénéficiaire moi-aussi de cette grâce. Je vais choisir un créneau pour venir… » pour que votre cœur soit déjà en route, déjà tourné vers cette rencontre privilégiée avec la tendresse et la miséricorde de Dieu. Dieu même. Dieu goûté. Dieu expérimenté.