Comme on rêverait d’être accueilli
par le P. Antoine Vairon
Noël approche !
C’est l’heure des préparatifs ! Spirituels… car ce temps de l’avent est là pour nous disposer nous-mêmes intérieurement et intensifier notre intercession pour tant et tant de nos contemporains qui n’ont pas encore découvert « Celui qui vient ».
Matériels… car il faut que tout soit prêt pour la fête.
Être prêt à célébrer la Nativité du Seigneur dans nos paroisses de Rueil-Malmaison, qu’est-ce que cela représente ? À Notre-Dame-de-la-Compassion : deux messes. À Saint-Joseph-de-Buzenval et Sainte-Thérèse, trois messes dans chaque église. Et à Saint-Pierre Saint-Paul : cinq messes ! Et pour les messes de la nuit, des veillées méditatives se mettent aussi en place !
Or, pour chacune de ces célébrations, en comptant les divers services d’animation liturgique, les équipes d’accueil (et les autorités nous demandent d’être en dispositif « Vigipirate »), il faut entre 15 et 30 personnes. À Saint-Pierre Saint-Paul, pour les deux premières messes de la nuit, à 17 heures et 19h30, la municipalité a l’amabilité de mettre à notre disposition une grande salle dans l’école primaire Jules Ferry, pour une retransmission en direct de la célébration vécue dans l’église, car l’assistance outrepasse les capacités de celle-ci. Ce qui démultiplie encore les équipes.
Et la grande majorité des services sont faciles : lire une lecture, faire la quête, accueillir à l’entrée et distribuer la feuille de chants…
Une chose est donc claire : c’est une responsabilité pour les paroissiens habitués de se mettre en tenue de service le soir et le jour de Noël, afin que toutes les équipes soient nombreuses, que ces célébrations ne pèsent pas sur les épaules de quelques-uns, et aussi, d’une manière extrêmement importante, afin qu’une très belle qualité d’accueil soit offerte aux personnes nombreuses qui viendront dans nos églises de manière inhabituelle ou en arrivant d’autres lieux. Accueillir comme on rêverait d’être nous-mêmes accueillis.
Je vous demande donc avec grande insistance de regarder rapidement à quelle célébration de Noël vous comptez assister et de proposer votre aide par l’intermédiaire des équipes, si vous les connaissez, ou de chaque secrétariat paroissial.
La nuit de Noël, il nous faudrait même des paroissiens, essentiellement des hommes, qui puissent assurer une présence d’accueil et de sécurité à l’entrée de nos églises, ce qui signifie alors d’aller vivre pleinement la célébration de Noël à un autre horaire.
La beauté de nos célébrations est essentielle, la qualité de notre accueil est primordiale et les questions de sécurité ne sont pas à négliger.
Vous prévoyez d’aller célébrer la Nativité du Seigneur dans une autre commune ou en province ? Comme l’année dernière, je vous renouvelle mon encouragement à vous manifester auprès de la paroisse concernée, et de proposer simplement votre aide : faire une lecture, accueillir en distribuant les feuilles, voir même aider avec son instrument de musique si on a ce charisme là… quelle que soit la réponse que l’on vous donnera, vous ne pouvez que faire plaisir en proposant votre aide.
On me dit parfois : « Vous savez, on ne connaît pas bien les besoins, vous devriez lancer des appels… ». Voilà qui est fait ! Et de manière claire, afin que ce soit bien toute notre communauté catholique qui se mette dans l’état d’esprit nécessaire à la célébration de la Nativité du Christ-Jésus, lumière des nations et lumière de nos cœurs !
Je compte sur vous !
Une église à l’approche d’une des grandes fêtes de l’année liturgique devrait être comme une ruche où l’on voit sans cesse des abeilles entrer et sortir, où l’on entend un bourdonnement joyeusement actif… Et qui donne envie d’aller goûter au miel qui s’élabore là !