Retrouvailles d’après été
par le P. Antoine Vairon
Dès les premiers jours de septembre, et encore plus avec la rentrée scolaire, nous vivons souvent un tourbillon de rencontres, de retrouvailles. Que nous soyons partis de Rueil ou restés ici, nombreux sont les visages familiers que l’on n’a pas vus depuis plusieurs semaines. Et de là, les questions rituelles : comment vas-tu ? Alors, ton été ?
Que la question soit banale, aucun problème : elle est porte ouverte et invitation pour une réponse qui, elle, est neuve de cette année. Une réponse qui compte. Une réponse qui ne peut être bâclée.
Et voilà bien le difficile : comment savoir exprimer ce qui compte vraiment en quelques mots, parfois échangés sur un coin de trottoir. Dire une parole vraie, sur ce qui a vraiment compté. Dire, ou, plutôt, offrir une parole.
Et nous, chrétiens, qui sommes la religion du Verbe incarné, de la Parole divine qui dévoile les profondeurs de l’amour créateur, osons transmettre dans nos paroles cette part de l’âme qui porte Dieu. Car Dieu ne nous a pas manqué cet été, assurément. Mais, du coup, saurons-nous laisser transparaître quelque chose de cette présence divine dans ce que nous avons vécu au cours de ces semaines d’été ?
Nous savons bien que Dieu est souvent plus proche que nous ne le pensons. Le Dieu de l’Incarnation a parti lié à nos expériences humaines, Il est acteur dans bien des rencontres. Il a suscité bien des mouvements de l’âme.
Saurons-nous dire, ce qui, dans les jours et les rencontres de cet été, avait le goût de Dieu ?
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