par le Père Yannick Demey
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » Lc 6,36
Ce 2ème dimanche de Pâques, qui marque la fin de l’octave de Pâques, est placé sous la conduite de la Divine Miséricorde. C’est en effet le 30 avril 2000, à l’occasion de la canonisation de Sainte Faustine, que Jean-Paul II décréta que le dimanche suivant Pâques, serait fêtée la Divine Miséricorde. Cette fête était déjà célébrée depuis 1985 à Cracovie, puis dans toute la Pologne à partir de 1995.
Étonnamment (ou prophétiquement), Jean-Paul II mourut le dimanche de la divine miséricorde le 2 avril 2005. Il fut béatifié le 1er mai 2011 et sa canonisation eut lieu le 27 avril 2014 : deux autres dimanches de la Divine Miséricorde.
A la suite de Jean-Paul II, le Pape François a dédié son 1er angelus au thème de la miséricorde : « ressentir la miséricorde, ce mot change tout ».
Confions-nous à la miséricorde divine inspirée par les mots de sainte Faustine Kowalska :
Je désire me transformer toute entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi, ô Seigneur; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne et ne juge jamais d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et lui vienne en aide.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun une parole de consolation et de pardon.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est dans le service rendu à mon prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que ressente moi-même les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m’enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur (…).
O mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout.