Je suis le Père Jean-Louis Rouvière, officiellement nommé vicaire sur l’ensemble pastoral de Rueil. Je suis plus particulièrement chargé d’être prêtre référent pour la paroisse Saint Joseph de Buzenval.
Famille : J’ai 44 ans. J’ai grandi à Vanves, avec mon père et ma mère, qui ont été un exemple de foi pour moi. C’est là que j’ai reçu le baptême, le catéchisme et la première communion. Mon père est décédé lorsque j’avais 15 ans et je pense que ma vocation est aussi liée à la volonté de retransmettre l’amour que mes parents m’ont donné. J’ai un frère et une sœur et j’ai la chance d’avoir quatre neveux et nièces, qui habitent à Vanves ou Issy.
Vocation tardive : Le Seigneur a été patient avec moi, puisque je n’ai « ressenti » l’appel du Seigneur qu’à l’âge de 32 ans, après avoir reçu la confirmation un an avant. A ce moment, j’avais une équipe de plus de 15 personnes à gérer, au sein d’une administration liée à la télévision et j’ai réalisé alors combien il était beau de faire grandir les hommes qui nous sont confiés et qu’on pouvait le faire par Jésus-Christ de la meilleure manière qui soit. Cette expérience de la responsabilité pour faire grandir d’autres personnes a complètement retourné mes « beaux projets de carrière », pour me faire rentrer au séminaire à 35 ans, après une année de propédeutique, où j’ai pu étudier les beaux textes du Concile Vatican II avec un certain P. Antoine Vairon. J’ai ensuite étudié à Issy-les-Moulineaux (Séminaire de Saint Sulpice), à Paris (Séminaire des Carmes et Institut catholique de Paris) et Rome (Séminaire français de Rome et Institut biblique pontifical).
Science et musique : Ma vie a toujours été rythmée par la musique et le goût de la science. L’approche du monde par les modèles physiques ou mathématiques m’a toujours fasciné, même si j’ai arrêté de penser que notre monde pouvait se réduire à une grande équation. Oui, les sciences nous fournissent des modèles sur le monde, passionnants et beaux, mais la réalité les dépasse largement, réalité faite de nos passions, de notre vie intérieure ou de nos désirs, et que nous expérimentons de manière directe et concrète. Enfin, la musique a été pour moi une préparation à la vie intérieure. J’ai fait beaucoup de piano quand j’étais petit, jusqu’en école d’ingénieur. La découverte de l’orgue à 31 ans a été un choc pour moi, et a sans doute accéléré la vocation, en augmentant l’attention à la parole de Dieu et à sa résonnance en moi.
La parole de Dieu : Détectant le goût des langues, l’évêque m’a envoyé étudier la Bible à la fin de mes études au Séminaire. Avec la lectio divina (une manière très ancienne de prier avec les Écritures), j’avais notamment un grand intérêt de mieux comprendre la révélation de Notre Seigneur à travers sa Parole, mise par écrit dans les saintes Écritures sur plus de 500 ans.
Au-delà de l’étude approfondie des langues de la Bible, j’ai eu à cœur d’essayer de trouver comment interpréter un texte biblique et aussi de le relier aux autres approches de la foi chrétienne, comme la théologie, la liturgie ou la morale. La vérité ou la liberté chrétienne, par exemple, me fascinent pour caractériser l’amour profond et gratuit de notre Seigneur Jésus Christ.
Je serai heureux de faire connaissance avec vous au cours des prochains mois, pour vous accompagner vers Dieu le Père, à la suite de son Fils, et dans l’Esprit Saint