Par le Père Alfredo Burbano
Le temps de Pâques réveille et renouvelle notre foi. Notre joie est intense parce que Jésus est ressuscité, Il est présent auprès de nous, comme un ami, Il offre à chacun de nous son amitié. Telle est notre espérance en sa Résurrection qu’Il ouvre devant tout homme un avenir d’éternité. Nous ne devons pas oublier que Jésus a vaincu définitivement la mort. Il nous a ouvert les portes du ciel, c’est Lui la vraie clé pour entrer dans la vie éternelle.
Ce dimanche, nous célébrons le dimanche de la Divine Miséricorde institué par le pape Saint Jean-Paul II le jour de la canonisation de Sainte Faustine, le 30 avril 2000. Le Seigneur Jésus a manifesté ce souhait pour la première fois à cette Sainte, le 22 février 1931, lorsqu’Il révèle sa volonté : « Ce dimanche (premier dimanche après Pâques) doit être la Fête de la Miséricorde » (Petit Journal 49). Ainsi, Il a voulu nous redire la tendresse et la miséricorde de Dieu pour chacun de nous.
La miséricorde est aussi au cœur de la mission du pape François. Elle est même inscrite dans sa devise papale et épiscopale : « miserando atque eligendo » « par miséricorde et par élection ». Elle a été inspirée par une homélie de saint Bède le Vénérable, docteur de l’Eglise, dans laquelle il commente l’appel de Lévi par Jésus : « Jésus vit un publicain et en le regardant avec un sentiment d’amour il le choisit en disant: Suis-moi ».
Le pape François a répondu a l’appel du Christ et à le suivre dans la vie sacerdotale le jour de la fête
de saint Matthieu. Cette décision a été prise après une confession le 21 septembre 1953. Lors de cette confession, il a dit avoir fait « l’expérience de la miséricorde divine ». Souvent, le pape a évoqué la représentation de l’Appel de Matthieu peint par le Caravage, un tableau qu’il allait contempler dans l’église Saint-Louis-des-Français de Rome.
Les grands projets de Dieu commencent toujours par l’acceptation de notre petitesse.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus disait : « Ce qui plaît au Bon Dieu dans mon âme, c’est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c’est l’espérance aveugle que j’ai en sa miséricorde… Ne crains pas : plus tu seras pauvre, plus Jésus t’aimera. » Dieu se manifeste en chacun de nous. Il a besoin de notre voix pour crier sa miséricorde infinie.
Bendiciones