Edito du P. Alfredo Burbano
« Et si on organisait une semaine Thérésienne ? »
C’était un projet évoqué lors d’une rencontre avec l’équipe pastorale de la paroisse Sainte Thérèse. J’étais très admiratif de la créativité de tous les membres qui ont commencé à travailler même avant les vacances. Il s’agissait d’un grand défi missionnaire qui a trouvé des joies et des difficultés mais nous avons ressenti l’assistance de l’Esprit Saint. Les multiples propositions ont été pensées pour montrer la confiance et l’abandonne à Dieu prenant comme modèle la vie de Ste Thérèse.
Elle nous dit : « Je vous enseignerai comment vous devez naviguer sur la mer orageuse du monde avec l’abandon et l’amour d’un enfant qui sait que son Père le chérit »
En 1653 la première communauté des carmélites est arrivée à Quito-Equateur. Elles ont occupé la maison de celle qui sera déclarée en 1950 la première sainte équatorienne « Marianita de Jesus ». A cette époque-là, le pays faisait partie des colonies de l’Espagne.
Je ne me considère pas comme un grand spécialiste de la vie de Sainte Thérèse. Son prénom a été plutôt lié depuis mon enfance à la présence de ma grand-mère paternelle, que l’on l’appelait « Teresita ». Elle m’a montré la bonté, la douceur, la miséricorde de Dieu et un grand amour pour la Sainte Vierge Marie. Au grand Séminaire, le père formateur, d’origine espagnole, parlait souvent de son admiration pour Sainte Thérèse et de son action missionnaire dans le monde entier depuis son monastère à Lisieux. Ce souvenir explique la promesse faite par sœur Thérèse de l’Enfant Jésus, de la Sainte Face, dans une lettre adressée à l’Abbé Bellière le 24 février 1897 :
« Je ne connais pas l’avenir ; cependant, si Jésus réalise mes pressentiments, je vous promets de rester votre petite sœur Là-haut. Notre union, loin d’être brisée, deviendra plus intime ; alors il y aura plus de clôture, plus de grille, et mon âme pourra voler avec vous dans les lointaines missions. Nos rôles resteront les mêmes : à vous les armes apostoliques, à moi la prière et l’amour. »
A la suite de Ste Thérèse laissons-nous interroger par sa simplicité et son audace. Chacun et chacune de nous a sa place dans notre Eglise, il n’existe pas de rôle plus important que celui de servir et de faire aimer Jésus à travers la mission qu’Il nous a confiée.