Le libre exercice du culte est toujours entravé par décision de l’autorité administrative. Les évêques de France avaient fait des recommandations travaillées et raisonnables au gouvernement pour que certaines célébrations redeviennent possibles. Celui-ci a choisi de tout refuser et maintenir toute interdiction hors obsèques.
Retrouvez la réaction et la désapprobation de notre évêque, très impliqué dans cette discussion au nom de l’épiscopat français : interview de Mgr Rougé sur KTO (ci-dessous) et le communiqué officiel de la Conférence des Evêques de France.
Comment justifier qu’un couple désirant célébrer son mariage religieux avec moins de 20 personnes assistant à la cérémonie se le voit interdire ? Et un catéchumène ou des jeunes parents avec leur bébé désirant recevoir la grâce du baptême, dans les mêmes conditions de prudence, se le voient également interdire par un gouvernement ?
Nous n’oublions pas que ce sont ces mêmes gouvernants et les mêmes députés de l’actuelle majorité qui laissent subsister une législation sur l’avortement responsable du maintien d’un chiffre dramatiquement haut de l’avortement dans notre pays (environ 220.000 morts par an), qui voulaient offrir des possibilités d’euthanasie, notamment des personnes âgées, et qui, tout récemment encore, faisaient la proposition de la PMA, cette loi que tous les observateurs avisés avaient clairement identifiée comme le détournement du rôle de la médecine française d’une mission de soin à une action de satisfaction des désirs individuels.
Le gouvernement a évoqué la date du 2 juin, mais nous n’avons à ce jour aucune garantie que la liberté des responsables religieux sur l’organisation du culte de leur tradition religieuse soit rétablie, ni celle des fidèles de célébrer.
P. Antoine Vairon