Textes proposés par la revue Fêtes & Saisons : “Je suis la Vie”
Les Editions du Cerf – 2015 – 2018
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Premières lectures
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GARDER CONFIANCE DANS L’ÉPREUVE
Job est un homme juste, ami de Dieu. Éprouvé dans sa foi, il pert tous ses biens, connaît la pauvreté et le doute. Cependant, il reste attaché à son Seigneur. Nous lisons sa profession de foi.
Lecture du livre de Job – Job 19, 1.23-27a
Job prit la parole et dit : « Ah, si seulement on écrivait mes paroles, si on les gravait sur une stèle avec un ciseau de fer et du plomb, si on les sculptait dans le roc pour toujours ! Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière ; et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu. Je le verrai, moi en personne, et si mes yeux le regardent, il ne sera plus un étranger. »
DIEU EST PLUS FORT QUE LA MORT
Le prophète Isaïe entrevoit le jour où triomphera le bonheur. Sa parole nous rejoint au plus profond de notre peine pour nous rappeler que Dieu est plus fort que la mort et que la vie a le dernier mot.
Lecture du livre d’Isaïe – Isaïe 25, 6a.7-9 –
Le jour viendra où le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés. Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations. Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
LA VIE DE TOUT HOMME EST DANS LA MAIN DE DIEU
Le Livre de la Sagesse médite sur le sens de notre vie : créés à l’image de Dieu, nous sommes faits pour la vie et l’amour. Lorsque la mort d’un proche nous plonge dans le doute, la parole de foi nous rappelle que Dieu ne brise pas les liens que nous avons tissés au long de notre vie.
Lecture du livre de la Sagesse – Sagesse 2, 23 ; 3, 1-6.9 –
Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité. Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux.
Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix. Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait. Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille. Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.
MALGRÉ TOUT, JE NE PERDS PAS CONFIANCE
Le livre des Lamentations nous donne les mots de la douleur et de la détresse. En même temps, il met dans le cœur ravagé par la souffrance la lumière et la force de l’espérance.
Lecture du livre des Lamentations – Lamentations 3, 17-26
Tu enlèves la paix à mon âme, j’ai oublié le bonheur ; j’ai dit : « Mon assurance a disparu, et l’espoir qui me venait du Seigneur. » Rappelle-toi ma misère et mon errance, l’absinthe et le poison. Elle se rappelle, mon âme, elle se rappelle ; en moi, elle défaille. Voici ce que je redis en mon cœur, et c’est pourquoi j’espère : Heth. Grâce à l’amour du Seigneur, nous ne sommes pas anéantis ; ses tendresses ne s’épuisent pas ; elles se renouvellent chaque matin, – oui, ta fidélité surabonde. Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui. » Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui, pour celui qui le cherche. Il est bon d’espérer en silence le salut du Seigneur.
MOURIR AVEC LE CHRIST POUR VIVRE AVEC LUI
Dans la vie et la mort de chaque homme se joue une mystérieuse communion avec le Seigneur. Saint Paul Rappelle au Romains que par le baptême, notre vie est définitivement liée à celle du Christ. Rien, pas même la mort, ne peut nous séparer de lui.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains – Romains 6, 3-9
Frères,
Nous tous qui par le baptême avons été unis au Christ Jésus, c’est à sa mort que nous avons été unis par le baptême. Si donc, par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, comme le Christ qui, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts. Car, si nous avons été unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne. Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui pour que le corps du péché soit réduit à rien, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché. Car celui qui est mort est affranchi du péché.
Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Nous le savons en effet : ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur lui.
L’ESPÉRANCE D’UN MONDE NOUVEAU
Où mènent ces souffrances, cette mort qui nous saisit ? Saint Paul les compare à l’enfantement douloureux d’un monde nouveau. Notre cri de souffrance peut aussi être un cri d’espoir.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains – Romains 8, 14-23
Frères,
Tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu. Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aussi ses héritiers : héritiers de Dieu, héritiers avec le Christ, si du moins nous souffrons avec lui pour être avec lui dans la gloire. J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
QUI POURRA NOUS SÉPARER DE L’AMOUR DU CHRIST ?
Rien ne peut nous séparer de Dieu, c’est là notre certitude : ce que Dieu a fait pour son fils unique, Dieu le fera pour tous ceux qui croient en lui.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains – Romains 8, 31b-35.37-39
Frères,
Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épargné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il, avec lui, ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pourra condamner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, il intercède pour nous : alors, qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le glaive ? Mais, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur.
LA VIE ET LA MORT D’UN HOMME
Notre vie ne prend son sens et sa véritable dimension que lorsque nous nous ouvrons à l’amour de Dieu. Saint Paul s’efforce d’en convaincre les chrétiens de Rome. Il nous entraîne dans son espérance.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains – Romains 14, 7-9.10c-12
Frères,
Aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur.
Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue proclamera la louange de Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.
NOUS CROYONS AU CHRIST MORT ET RESSUSCITÉ
A la suite de tant de croyants, nous croyons que le Christ est ressuscité et vivant. Sa résurrection est la promesse de la nôtre, elle autorise l’espérance. Laissons la parole de Paul déployer toute sa force dans notre coeur blessé.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens – 1 Corinthiens 15, 20-24a.25-28
Frères, le Christ est ressuscité d’entre les morts, lui, premier ressuscité parmi ceux qui se sont endormis. Car, la mort étant venue par un homme, c’est par un homme aussi que vient la résurrection des morts. En effet, de même que tous les hommes meurent en Adam, de même c’est dans le Christ que tous recevront la vie, mais chacun à son rang : en premier, le Christ, et ensuite, lors du retour du Christ, ceux qui lui appartiennent. Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père. Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. Mais quand le Christ dira : « Tout est soumis désormais », c’est évidemment à l’exclusion de Celui qui lui aura soumis toutes choses. Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils, lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous.
MORT, OÙ EST TA VICTOIRE ?
La mort nous fait peur car elle nous paraît la fin de tout. Jésus nous apprend qu’elle est un passage, une Pâque, qui débouche sur l’éternité et la plénitude de l’amour. Confiants et apaisés, nous pourrons traverser l’épreuve.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens – 1 Corinthiens 15, 51-57
Frères,
C’est un mystère que je vous annonce : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons transformés, et cela en un instant, en un clin d’œil, quand, à la fin, la trompette retentira. Car elle retentira, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous, nous serons transformés. Il faut en effet que cet être périssable que nous sommes revête ce qui est impérissable ; il faut que cet être mortel revête l’immortalité. Et quand cet être périssable aura revêtu ce qui est impérissable, quand cet être mortel aura revêtu l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Écriture : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; ce qui donne force au péché, c’est la Loi. Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ.
DIEU NOUS PRENDRA AVEC LUI
La mort met notre espérance à l’épreuve. Epreuve qui nous plonge dans une vraie solitude. Où trouver la consolation ? Saint Paul répond : dans la foi partagée au Seigneur Jésus, ressuscité, et dans le réconfort de l’attention fraternelle.
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens – 1 Thessaloniciens 4, 13-18
Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Réconfortez-vous donc les uns les autres avec ce que je viens de dire.
NOUS VIVRONS AVEC LE CHRIST
Passionné du Christ, Saint Paul l’a annoncé toute sa vie. Il ose affirmer son espérance. Oser, à sa suite, la proclamer entre nous est un réconfort pour toute l’assemblée. Son Evangile : la Résurrection du Christ. Au coeur de notre souffrance, sa parole nous redit la fidélité de Dieu.
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée – 2 Timothée 2, 8-13
Toi donc, mon enfant, souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d’entre les morts, le descendant de David : voilà mon évangile. C’est pour lui que j’endure la souffrance, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur. Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu ! C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis, afin qu’ils obtiennent, eux aussi, le salut qui est dans le Christ Jésus, avec la gloire éternelle. Voici une parole digne de foi : Si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. Si nous le rejetons, lui aussi nous rejettera. Si nous manquons de foi, lui reste fidèle à sa parole, car il ne peut se rejeter lui-même.
NOUS LE VERRONS TEL QU’IL EST
Nous sommes les enfants d’un même Père, nous sommes les enfants de Dieu. Nous le verrons, nous le croyons. Et nous participerons à sa vie.
Lecture de la première lettre de saint Jean – 1 Jean 3, 1-2
Bien-aimés, Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est.
L’AMOUR NOUS FAIT PASSER DE LA MORT A LA VIE
L’amour est la vraie mesure de la vie, et la vraie mesure du jugement. Le bien que nous avons fait ne passera pas. Et si nous nous accusons de ne pas avoir fait assez, Dieu saura nous apporter la paix.
Lecture de la première lettre de saint Jean – 1 Jean 3, 14-16
Bien-aimés,
nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
OÙ VA LE MONDE ?
Un monde nouveau, une terre nouvelle, un pays où il n’y aura plus de pleurs, de cris, de tristesse ! Voilà tout ce que notre coeur désire. Tel est le don de Dieu.
Lecture de l’Apocalypse de saint Jean – Apocalypse 21, 1-5a.6b-7
Moi Jean, j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés et, de mer, il n’y en a plus. Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari. Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône. Elle disait : « Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront ses peuples, et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. » Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara : « Voici que je fais toutes choses nouvelles. Moi, je suis l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, moi, je donnerai l’eau de la source de vie, gratuitement. Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils. »
Psaumes
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Psaume 22 – LE SEIGNEUR EST MON BERGER
R – Le Seigneur est mon berger, Le Seigneur est mon berger : Il me mène vers les eaux tranquilles Si je traverse les ravins de la mort, Tu prépares la table pour moi Grâce et bonheur m’accompagnent
.Psaume 24 – DANS TON AMOUR, SEIGNEUR, NE M’OUBLIE PAS R – Vers toi, Seigneur, Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, L’angoisse grandit dans mon coeur : Garde mon âme, délivre-moi ;
Psaume 26 – LE SEIGNEUR EST MA LUMIÈRE ET MON SALUT R – Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; J’ai demandé une chose au Seigneur, Écoute, Seigneur, je t’appelle ! Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur Psaume 41 – MON AME TE CHERCHE TOI, MON DIEU R – Mon âme a soif du Dieu vivant ; Comme un cerf altéré Mon âme a soif de Dieu, Envoie ta lumère et ta vérité : J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, Pourquoi te désoler, ô mon âme, |
Psaume 62 – MON AME S’ATTACHE A TOI, TA MAIN DROITE ME SOUTIENT
R – Mon âme a soif de toi, Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : Je t’ai contemplé au sanctuaire, Toute ma vie je vais te bénir, Oui, tu es venu à mon secours : Psaume 102 – LE SEIGNEUR EST TENDRESSE ET PITIÉ R – Le Seigneur est tendresse et pitié. Le Seigneur est tendresse et pitié, Comme la tendresse du père pour ses fils, L’homme ! ses jours sont comme l’herbe ; Mais l’amour du Seigneur, sur ceux qui le craignent, Psaume 129 – DES PROFONDEURS, JE CRIE VERS TOI, SEIGNEUR R – Des profondeurs, je crie vers toi, Seigneur. Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur, Si tu retiens les fautes, Seigneur, Mon âme attend le Seigneur Oui, près du Seigneur, est l’amour ; |
Evangiles
Lire la suiteLes Béatitudes appellent notre coeur à s’engager sur les chemins de l’amour inifini. Elles ouvrent les portes du Royaume de Dieu. Celui ou celle qui vient de nous quitter a certainement eu sa façon d’accomplir l’une de ces Béatitudes.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu- Matthieu 5, 1-12a
En ce temps-là,
Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »
“VENEZ A MOI, VOUS TOUS QUI PEINEZ”
Devant la vie comme devant la mort, nous sommes faibles et petits. L’Evangile nous rappellent combien Dieu aime les faibles et les plus petits.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu – Matthieu 11, 25-30
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
C’EST SUR L’AMOUR QUE NOUS SERONS JUGÉS
Jésus est tout proche de nous, même si nous n’y pensons pas. C’est à travers des gestes simples d’attention fraternelle, des attitudes d’accueil et d’amitié que se manifeste le Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Matthieu – Matthieu 25, 31-46
Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. Toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Et le Roi leur répondra :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable et ses anges. Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais un étranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillé ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité.” Alors ils répondront, eux aussi : “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, être nu, étranger, malade ou en prison, sans nous mettre à ton service ?” Il leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Et ils s’en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes, à la vie éternelle. »
JÉSUS ÉTAIT MORT, IL EST VIVANT
Ne cherchons plus parmi les morts celui qui est vivant. Ceux qui aimaient Jésus ont connu comme nous ce désarroi devant la mort. Leur témoignage nous aidera-t-il à en triompher ?
Évangile de Jésus Christ selon Saint Marc – Marc 15, 15, 33-39 ; 16,1-6
Jésus avait été mis en croix. Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! » L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé. »
ACCUEILLIR LE SEIGNEUR QUAND IL VIENT
Pour notre ami(e), voici venue l’heure de la rencontre avec le Seigneur. Ne soyons pas effrayés, il rencontre celui qui l’aime.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc – Luc 12, 35-40
Jésus disait à ses disciples : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
“AUJOURD’HUI TU SERAS AVEC MOI”
Il nous est bon d’entendre cette parole de Jésus. Oui, nous pouvons garder confiance : en accueillant le bon larron, le Seigneur nous révèle jusqu’où va l’amour de Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc – Luc 23, 33.39-43
Lorsque les soldats furent arrivés au lieu dit : Le Crâne (ou Calvaire), là ils crucifièrent Jésus, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche.
L’un des malfaiteurs suspendus en croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! »
Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu ne crains donc pas Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi !
Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. »
Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
LES DISCIPLES D’EMMAÜS
Sur notre route, au milieu de notre tristesse, comment ne pas reconnaître la présence mystérieuse du Seigneur qui nous rejoint ? Notre coeur est lent à croire. Pourtant Jésus marche avec nous. A sa lumière, nous comprenons mieux les paroles de l’Ecriture. Dans le partage du pain, nous sommes aussi en communion avec tous ceux qui nous ont précédés sur le chemin de la vie.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Luc – Luc 24, 13-35
Le troisième jour après la mort de Jésus, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
JÉSUS EST VENU POUR QUE NOUS VIVIONS
Voici la grande nouvelle, la seule capable de faire naître en nous l’espérance : Dieu est Père. Il est bon. Sur sa bonté se fonde notre espérance. Il nous donne son Fils, pour que nous vivions à jamais.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean – Jean 6, 37-40
Jésus disait à la foule : « Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je suis descendu du ciel pour faire non pas ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. Or, telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est la volonté de mon Père : que celui qui voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
LE PAIN DE VIE
Le Seigneur Jésus nous fait vivre du pain qui est son Corps et du vin qui est son Sang. Au jour de la résurrection, nous découvrirons dans toute sa clarté le visage de Dieu et nous partagerons avec le Christ la vie sans fin.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean- Jean 6, 51-58
En ces temps-là, Après avoir multiplié les pains, Jésus disiat à la foule : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
“JE SUIS LA RÉSURRECTION ET LA VIE”
La foi en Jésus ouvre notre horizon : derrière la mort, la vie apparaît, à travers la Résurrection du Seigneur.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean – Jean 11, 17-27
À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ) –, beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
JÉSUS A PLEURÉ SON AMI LAZARE
Jésus n’est pas insensible devant la mort. Il pleure. Mais il nous montre que la mort n’est pas la fin de tout. Dans la foi, nous pouvons dire : celui qui croit connaîtra la vie éternelle.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean Jean 11, 32-45
En ces temps-là, Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. » Alors Jésus se mit à pleurer. Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! » Mais certains d’entre eux dirent : « Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. » Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.
LE GRAIN OUI MEURT PORTE DU FRUIT
Comme nous Jésus a pleuré la mort de son ami. Mais il apprend à ses disciples à regarder au-delà de la mort. Il les entraîne avec lui dans sa Pâque : la mort est un passage vers la plénitude de vie, et pour celui qui croit la vie éternelle est déjà commencée.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean- Jean 12, 23-28
Quelques jours avant la Pâque, Jésus disait à ses disciples : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
DANS LA MAISON DU PÈRE
Par-delà la mort, Dieu nous attend chez lui, comme un père qui rassemble ses enfants. Jésus Christ nous montre le chemin. Faisons-lui confiance.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean- Jean 14, 1-6
En ce temps-là, il disait à ses disciples : « Que votre cœur ne soit pas bouleversé : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, vous aurais-je dit : “Je pars vous préparer une place” ? Quand je serai parti vous préparer une place, je reviendrai et je vous emmènerai auprès de moi, afin que là où je suis, vous soyez, vous aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. »
JÉSUS A PRIE POUR SES AMIS
Voici la prière de Jésus, à la veille de sa mort. Il pense à l’oeuvre qu’il a accomplie, il prie pour ceux qu’il aime. Ceux qui nous quittent n’ont-ils pas, bien souvent, une prière proche de celle de Jésus ?
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean- Jean 17, 1-3.24-26
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
IL N’Y A PAS DE PLUS GRAND AMOUR QUE DE DONNER SA VIE POUR CEUX QUE L’ON AIME
Voici le récit de la mort de Jésus. Il a vraiment connu notre angoisse et notre souffrance. il les a supportés pour nous. Il est devenu l’un de nous, et il est allé jusqu’au bout, par amour. Aux larmes du deuil, succèderont la consolation de la paix.
Évangile de Jésus Christ selon Saint Jean- Jean 19, 17-18.25-39
En ce temps-là, Jésus lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. »
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Prière universelle
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Propositions du diocèse de Nanterre