A qui ce sacrement est-il proposé ?
Les bénéficiaires de ce sacrement sont tous les chrétiens, quel que soit leur âge, qui se trouvent confrontés à une situation pénible du fait d’une atteinte de leur santé, atteinte aussi bien physique que psychique et spirituelle…tant il est sûr que ces différents niveaux sont en étroite connexion dans l’unité de l’individu. Il s’agit donc : d’une maladie grave (pas nécessairement mortelle), en raison des perturbations sérieuses qu’elle occasionne dans l’existence du malade et de son entourage ; d’une maladie chronique ou d’un handicap sérieux, avec peut-être des seuils d’aggravation qui justifieront que le malade puisse à nouveau recevoir ce sacrement ; d’une intervention chirurgicale importante ou d’un accident avec toutes ses conséquences : hospitalisation, convalescence, rééducation…qui permettent de les assimiler à une longue maladie ; des personnes âgées, non pas en considération d’un âge déterminé, mais en raison des conditions de vie de plus en plus difficiles que peuvent connaître ces personnes : moindre liberté de mouvement et d’action, dépendance des autres, solitude morale, sentiment d’être inutile et à charge…
Trop longtemps considéré comme le dernier sacrement donné aux chrétiens peu de temps avant de mourir, le sacrement des malades est au contraire source de vie, cadeau de Dieu, rencontre avec le Christ.
Recevoir ce sacrement, c’est :
- Un appel au creux de nos vies. C’est accepter la main tendue par Jésus quand les angoisses de la maladie, d’une opération, du grand âge nous accablent. Recevoir ce sacrement, c’est renaître à l’espérance. D’où l’importance de le recevoir en pleine conscience pour continuer à vivre entouré par les proches, les amis, la communauté paroissiale.
- Un geste de vie au cœur de notre existence. Il est proposé pour la vie, « afin que vous ayez la vie, et que vous l’ayez en plénitude ». Le Christ ressaisit notre vie tout entière et opère son œuvre de guérison à travers la charité et la solidarité des membres de son Eglise.
- Un rappel qu’un baptisé est toujours en état de mission. Le geste de l’imposition des mains le manifeste. Même en état de faiblesse, nous restons membres vivants de la communauté humaine et de la communauté chrétienne et nous avons, à notre façon, à continuer à prendre part à la mission de tout chrétien en ce monde.
Qui fait la demande ?
- Le malade lui-même en s’adressant soit à un prêtre, soit à un membre de la communauté paroissiale, soit à son entourage.
- Il peut aussi être proposé et expliqué aux personnes malades ou âgées qui n’y pensent pas ou n’osent pas faire la démarche.
- Ce sacrement garde toute son efficacité tout au long de la maladie ou du grand âge. Le recevoir une seconde fois n’est pas nécessaire, sauf en cas d’aggravation ou d’une nouvelle affection.
La célébration communautaire de l’Onction des malades aura lieu : dimanche 11 février
- à Saint-Pierre-Saint-Paul, à Sainte-Thérèse, à Saint-Joseph de Buzenval, au cours de la messe de 11h00,
- à Notre-Dame de la Compassion, au cours de la messe de 10h30.
Elle sera précédée d’une récollection/ préparation le samedi 27 janvier de 15h à 17h, à la Maison Paroissiale, 19, boulevard du Général de Gaulle. Ceux qui le désirent pourront y recevoir le sacrement de réconciliation.
Qui contacter ?
Vos secrétariats paroissiaux respectifs, les relais-santé et l’Aumônerie de l’hôpital et des maisons de retraite :
- Saint-Pierre-Saint-Paul Thierry BUFFENOIR 06 07 89 45 99
- Notre-Dame de la Compassion Henri de GUILLEBON 06 70 12 12 55 (après 19h)
- Saint-Joseph de Buzenval Béatrice de la BELLIERE 06 19 06 31 75
- Sainte-Thérèse Maïté GIUSTI 06 83 19 97 12
- Aumônerie de l’hôpital Répondeur 01 47 49 49 52